vendredi 3 mai 2013

Manifeste pour une révolution humaniste... (conclusion)



Stratégie d'action (suite et fin)  

Ce texte est le dernier à être intégré dans le Manifeste pour une révolution humaniste, responsable et solidaire autour de l'argent… il y a urgence ! Il complète la stratégie d'action.

Nous arrivons aujourd'hui à la conclusion théorique d'un certain imaginaire révolutionnaire.

Je l'ai déjà écrit, la planète sapiens explose, éclate de partout.

Nous citoyens ordinaires, nous citoyens du métro, boulot dodo, nous citoyens nourris à coup de chômage et autre "bien-être", nous qui avons tout essayé pour briser cette dépendance de dominé par les oligarques de la grande finance.
Une espérance naïve nous a portés au milieu des foules à défiler avec pancartes et slogans dans l'espoir de renverser la vapeur.
Trop fréquemment cela se terminait par la caresse des matraques des "forces de l'ordre".
Mais où était le désordre ?
Puis ce sont venues les "politiques de rigueur" pour les Espagnols, les Grecs, les Portugais, les Chypriotes, les Italiens, et j'en passe.
Avec les printemps de 2012, un nouvel espoir a semblé surgir pour nombre d'entre nous.
Mais en 2013, pour la planète sapiens, c'est pire que l'an passé.

Alors, nous citoyens ordinaires, avons-nous réellement tout essayé ?
Avons-nous assez investigué sur la puissance de notre pouvoir économique ?

Le 26 avril dernier, je vous rapportais que le niveau d'endettement des Canadiens se situait à plus de 500 milliards de dollars.
Quel est le niveau d'endettement des États-Uniens, des Britanniques, des Espagnols, des Français, et autres citoyens du monde ?
Le 26 avril dernier, je constatais que les citoyens du monde entier, selon leur relation avec les institutions bancaires, pouvaient être regroupés sous quatre profils.
Que se passerait-il si dans un premier temps, tous ces citoyens du monde, quel que soit leur profil, arrêtaient de rembourser; leurs cartes de crédit, leurs emprunts bancaires, leurs prêts hypothécaires et tous leurs achats à crédit, leurs biens mobiliers, leurs automobiles, etc.  ?
Que se passerait-il si dans un second temps, tous les citoyens du monde cessaient le paiement de leurs services, l'électricité, le gaz naturel, le téléphone, l'internet, la télévision par câble ou par satellites et tous les autres services ?
Que se passerait-il si ensuite, tous les citoyens du monde cessaient d'enrichir les parcomètres, qu'ils cessaient le paiement des contraventions, le paiement de leurs impôts ? (Un peu plus difficile pour nous Québécois et Canadiens compte tenu de la retenue automatique, mais, ce serait faisable pour les travailleurs autonomes et les employeurs).


Mais surtout devant l'ampleur d'un tel mouvement que se passerait-il si tous les chefs d'État progressistes, en fonction dans le monde, supportaient ces mouvements de vraie libération ?
Se pourrait-il, par exemple que ces chefs d'État se réunissent en urgence à l'ONU et qu'à l'instar d'Ammi-Saduqa, roi de Babylone de-1646 à -1626, ils promulguent l'annulation générale des dettes et qu'ils se penchent, enfin, sur un autre modèle de relation économique. Un modèle qui prenne en compte le bien commun de la planète et de ses occupants, tous les êtres vivants ?
Se pourrait-il qu'une telle action soit notre dernière possibilité, notre dernier espoir pour survivre ?
Septiques ?
Alors, je me dois de vous poser cette question.

QUE NOUS RESTERA-IL POUR INVERSER LE DÉCLIN, POUR SAUVER LA VIE ?

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Rêverie solitaire. Oui, pour le moment.
Utopie. Non je ne le crois pas.
Une telle action collective ne peut que réussir.
Si…
Si tous les citoyens du monde cessent d'avoir peur ?
S'il est une utopie, c'est celle de penser, de croire que nous ne pourrons jamais vaincre notre peur !
D’où la nécessité de partager solidairement par des fêtes conviviales notre démarche.

Permettez-moi de clore mon Manifeste pour une révolution humaniste, responsable et solidaire autour de l'argent, par ces quelques mots.

Carte blanche
Nous avons carte blanche
Pour toi mon fils
Pour toi ma fille
Cet été j'afficherais
Carte blanche
Solidaire pour l'avenir
Solidaire pour la vie

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Bibliographie
Boisvert, Dominique. «Rompre ! Le cri des "indignés"». Montréal, les éditions Écosociété, 2012
Blondin, Denis. La mort de l'argent: Essais d'anthropologie naïve, Lachine, éditions de la Pleine Lune, 2003
Chomsky, Noam, Occupy, Paris, les éditions de L'Herne, 2013-05-02
Kempf, Hervé, Fin de l'occident, naissance du monde, Paris, éditions du Seuil, 2013  
Référence Internet


P/S : Tout au long de mes publications, plusieurs lecteurs ont apporté des commentaires particulièrement pertinents. Loin de moi de vous avoir ignorés, je les gardais pour la décoration telle la cerise du gâteau.
Le prochain texte portera donc sur vos commentaires et je commencerai par celui de Monsieur Robert Adam qui m'interpelle si gentiment.
Rendez-vous dans deux semaines.

vendredi 26 avril 2013

Une stratégie d'action : Vers un engagement personnel



Phase préparatoire : Partie 2

Dans le suivi de notre texte de la semaine dernière, celui-ci mettant la table  pour une stratégie visant la fin de la monnaie, nous vous proposons aujourd'hui de passer à la seconde phase de l'action. Rappelons-nous, nous sommes toujours à un stade préparatoire et ce que je me dois de vous présenter est tristement technique, mais vous pourrez peut-être y trouver une dimension poétique, une vision prémonitoire d'un avenir meilleur. 

Ce que nous devons souligner ici, c'est que par rapport au système bancaire nous pouvons distinguer quatre types de profils pour tous les citoyens.

Les citoyens du profil – A.
Ces citoyens n'ont pas de compte bancaire ni de carte de crédit bancaire.
Ces citoyens ne sont pas encore concernés par notre stratégie d'action.

Les citoyens du profil - B
Ces citoyens ont un compte bancaire, mais ils ne possèdent pas de marge de crédit ni de carte de crédit bancaire.
Eux non plus ne sont pas encore concernés par notre stratégie d'action.

Les citoyens du profil – C
Ces citoyens ont un compte bancaire, ils possèdent une marge de crédit, mais ils n'ont pas de carte de crédit bancaire.
Pour ces citoyens, il n'y a pas encore d'implication directe dans la stratégie d'action.

Je n'ai certes pas de statistique sur ce que peuvent représenter ces trois profils de citoyens dans notre monde économique actuel, mais je ne pense pas que ceux-ci représentent une proportion importante de citoyens.

Les citoyens du profil – D
Ces citoyens ont un compte bancaire, ils possèdent une marge de crédit et ils ont une ou plusieurs cartes de crédit bancaires.
Ce sont ces citoyens qui dans un premier temps peuvent s'impliquer dans l'action.
Cette implication sera pour eux mineure sur le plan économique, mais il y aura nécessairement un impact réel sur leurs finances personnelles.
C'est-à-dire que les institutions bancaires vont leur chargé au pourcentage d'intérêt mensuel sur les montants d'argent empruntés.

Voyons maintenant quel devraient être les actions que devraient faire les citoyens ayant ce profil.
L'objectif est de monter leur endettement personnel au maximum.

·         En achetant ce dont ils ont à réellement besoin avec leurs cartes de crédit.
·         En retirant quotidiennement, dans les guichets automatiques l'argent qui est disponible sur leur compte bancaire et sur leurs cartes de crédit.
Ces retraits devraient faire l'objet d'une méthodologie rigoureuse et progressive.

À la fin de cette phase, chaque citoyen engagé devrait avoir, chez lui, un certain capital en argent qui va correspondre ;
·         à ses épargnes personnelles qu'il a retirées de ses comptes bancaires.
·         Le total des sommes d'argent provenant des retraits de sur ses cartes de crédit.
Mais également certains biens indispensables qu'il a pu acheter.
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À ce stade de la stratégie, il est indispensable de laisser, dans son compte bancaire, les montants nécessaires pour effectuer les paiements mensuels tant pour les banques et que pour les cartes bancaires.
Cette prudence permettra de ne pas mettre en marche les mouvements de récupération des sommes dues aux institutions bancaires. Puisque bien entendu les citoyens engagés dans l'action devront rembourser mensuellement les montants minimums demandés par les institutions. (Le temps exact que durera cette phase reste à déterminer. Normalement cela ne devrait pas prendre beaucoup de temps. Il est évident que la question de durée est en relation directe avec l'engagement des citoyens prêt à s'investir, nous en reparlerons ultérieurement)

Tant que la stratégie révolutionnaire humaniste ne sera pas achevée et que le système monétaire ne se sera pas effondré, il peut être pertinent de conserver cet argent, dans des coffrets de sureté, chez soi, oui ! Pourquoi pas ! Mais, pourquoi ne pas se doter d'un coffret de sécurité dans une des institutions bancaires avec qui nous n'avons jamais fait d'affaires?
L'humour et l'ironie peuvent bien avoir une petite place dans ces actions révolutionnaires.    
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À titre d'information, ce matin le 25 avril 2013 Le Devoir situait le niveau d'endettement des Canadiens à 500.800.000.000,00 de dollars. C'est-à-dire que cela correspond à un endettement moyen, approximatif, de 20.000,00 dollars par Canadiens adultes.
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Vous avez tous compris qu'une telle stratégie est impossible à réaliser avec seulement quelques personnes. Ce serait un réel suicide.
Mais que dire de quelques milliers de citoyens qui s'impliquent ?

Exemple

Une personne s'implique et emprunte 5000,00 dollars.
10 personnes s'impliquent et empruntent 5000,00 dollars cela représente 50.000,00 dollars hors des banques.
100 personnes s'impliquent et empruntent 5000,00 dollars cela représente 500.000,00 dollars.
1000 personnes s'impliquent et empruntent 5000,00 dollars cela représente
5.000.000,00 dollars hors des banques.
10.000 personnes s'impliquent et empruntent 5000,00 dollars cela représente
50.000.000,00 dollars hors des banques.

J'arrête mon exemple.
Nous ne pouvons que constater l'importance de développer des liens de communications et de solidarité entre tous les citoyens.
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Nous verrons la semaine prochaine la suite de notre stratégie, puisque nous aborderons la phase 3 qui est la phase d'implication individuelle et du partage de l'information. Notons que depuis l'amorce de cette stratégie aucune incitation à des actions illégales n'a été mise de l'avant.

mercredi 17 avril 2013

À l'intention de mes lecteurs et de mes commentateurs



Bonjour à toutes et à tous

Dans le sillage des textes publiés, le texte d'aujourd'hui se veut une mise au point relative aux commentaires exprimés ainsi qu'à la nature du média Internet d'une part et d'autre part, au style que j'ai adopté dès le début de mes publications.
Mais avant tout, je veux exprimer mon étonnement et mon plaisir devant vos réactions.
C'est donc un profond MERCI du fond du cœur que je vous envoie à travers ces quelques lignes.
Je tiens à souligner mon admiration devant cet outil de communication qu'est Internet. Quelle formidable évolution pour nous citoyens ordinaires. Cela est vrai autant pour ceux qui veulent s'informer, en dehors des médias contrôlés par les oligarques  que ceux qui aspirent a s'exprimer, ce qui hier encore était pratiquement impossible.
Un petit point noir selon moi et il se discute, c'est cette propension, pour ceux qui s'expriment à écrire des textes sous le couvert de pseudonyme.  
J'ai quelques difficultés à trouver sérieuses l'indignation de ceux qui haranguent les politiciens parce qu'ils cachent des informations, qu'ils manquent de transparence, tout cela sous les joyeux pseudonymes de "hilare 24" ou "pitou baveux», etc.
Mais bon, un jour viendra ou nous serons tous fiers de nos convictions.
En ce qui me concerne, j'ai fait mon choix, je signe.

Nombreux sont les commentaires qui me proposent des réflexions sur les règles du système économique actuel. J'apprécie cette demande de rigueur. Je le redis, je ne suis pas un spécialiste des questions économiques et si je connais les accords de Berton Woods en 1948, si j'ai lu Adam Smith, Milton Friedman et ses Chicago Boys, oui je connais John Maynard Keynes et certains autres penseurs de l'économie moderne,  ce que je vous propose dans ces textes n'est en aucun cas une analyse sur notre système monétaire et économique, cela a été fait par des centaines d'intellectuels du monde entier, qu'ils soient pour ou contre.
Je vais employer un gros mot.
Je suis de ceux qui proposent un nouveau paradigme social.
Un paradigme dans lequel l'économie serait au service de l'humanité.
Or je pense que la première action pour atteindre cet objectif, cette nouvelle ère, c'est de commencer par la destruction  du système monétaire actuel puisque, selon moi, l'argent est le carburant de cette machine de destruction massive.
Les questions à se poser et plusieurs d'entre vous l'on fait, c'est :

1.     Que peut-il réellement se passer si, nous les citoyens, cessons d'utiliser l'argent ?
2.    Combien de temps le système peut-il durer avant de s'effondrer ?
3.    Quels seront les élus progressistes, actuellement en place, qui supporteront ce mouvement pour un changement de paradigme ?

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L'autre volet de ce texte réfère à la nature d'une publication dans un blogue.

Les textes que vous lisez sont des bribes qui s'enchainent. Elles émanent d'un texte long qui couvre trois éléments fondamentaux de nos vies.

Les besoins essentiels de l'être humain.
Un projet d'organisation sociale fondée sur la démocratie directe.
Un modèle de gestion égalitaire géré et contrôlé selon les principes au service.

Lorsqu'un texte est édité selon le mode traditionnel, un éditeur, un livre, le lecteur a accès dés, qu'il possède son bouquin, à la totalité de l'œuvre. Ce n'est pas le cas avec ce nouveau modèle de publication.
Alors, amis lecteurs patience, si Dieu me prête vie, vous connaîtrez le "Happy end" que je vous ai concocté !

Jean-Pierre Pfisterer

Paradigme
En économie, le mot "paradigme" a été fréquemment utilisé dans les années 1980 pour qualifier un contexte, un environnement économique (ex : "changer de paradigme").

Un petit chef d'œuvre pédagogique à visionner


  

jeudi 11 avril 2013

Une stratégie d'action



Jouons aux cartes.

Si les textes précédents étaient surtout de l'ordre de la réflexion, à compter d'aujourd'hui je pénètre dans le monde de l'action. Les prochains textes porteront uniquement sur la stratégie que nous, citoyens devrions adopter pour en finir avec la tête du monstre, l'hydre de Lerne.
Pour le plaisir, vous me permettrez de vous relater l'histoire, en fait un simple copier/coller avec Internet :

Lerne se trouve près d’Argos, contrée non seulement fertile, mais aussi sacrée, car c’est ici que Dionysos descendit au Tartare. C’est donc dans cette région, célèbre pour ses rites nocturnes, que doit se rendre Héraclès pour sa seconde épreuve ; cette dernière consiste à débarrasser la population d’une bête terrifiante qui répand un venin si toxique que son haleine ou son odeur seule suffisent à empoisonner les mortels : l’hydre de Lerne, monstre au corps de crustacé (de dragon ou de chien selon les sources) à qui l’on attribue de 5 à 100 têtes dont l’une est immortelle. Son repaire se trouve dans le marais de Lerne, tourbière sans fond dans laquelle disparaissent de nombreux téméraires… Guidé par son neveu Iolas, Héraclès arrive dans la région désolée de Lerne. Ne voyant ni âme qui vive, il contraint le monstre à sortir de son antre en décochant des flèches enflammées sur les roseaux avoisinants ; effrayée par les flammes, la bête surgit de sous un platane. Héraclès se lance vers l’hydre, sa massue en main, et retenant son souffle. Mais tandis que s’enroule la queue de la bête le long de sa jambe, le héros s’aperçoit avec horreur que pour chaque tête qu’il écrasait, deux ou trois repoussaient. Enragé par ce phénomène et pincé au pied par un énorme crabe venu porter secours à l’hydre, Héraclès demande le renfort d'Iolas ; ce dernier trouve rapidement une solution : pour empêcher que les têtes ne repoussent, il suffit de brûler les blessures au fur et à mesure qu’on les coupe. Il embrase alors la forêt avoisinante afin d’y recueillir des brandons ardents. À partir de ce moment les deux hommes joignent leurs forces : Héraclès s’arme d’une serpe d’or et tranche de sa force légendaire les innombrables têtes tandis que son neveu cautérise de ses tisons les chairs ensanglantées évitant ainsi qu’elles se régénèrent… Il reste alors à se débarrasser de l’ultime et immortelle tête de l’hydre que le héros frappe avec la même rage qu’antérieurement et qu’il enterre au plus vite, encore vibrante de sifflements perçants, sous un gros rocher. On raconte que, de nos jours, on peut encore entendre les terribles grondements de l’impérissable crâne envahir la contrée de Lerne.

Pourquoi je vous raconte cette vieille histoire ? Parce que dans le Mémoire pour une révolution, j'ai déjà écrit :

«J'ai l'impression que cette description rejoint fort bien notre ennemi. Un monstre capable de se régénérer sans cesse. Un monstre qui prend sans cesse de la vigueur. J'ai bien écrit ennemi et je le nomme capitalisme. Le système capitaliste ne peut être décrit par aucun autre mot "ennemi".
Nous sommes-nous devant un monstre moderne dont l'objectif est de devenir processeur de la richesse du monde, qu'importent les conséquences pour la planète pour l'humanité. Tel le cancer, il bouffe l'organisme sur lequel il vit. Nous sommes-nous devant un monstre moderne dont l'objectif est de devenir processeur de la richesse du monde, qu'importent les conséquences pour la planète pour l'humanité. Tel le cancer, il bouffe l'organisme sur lequel il vit. Nous devons le détruire si nous voulons survivre».

Avec sa dernière tête l'hydre de Lerne peut vivre, peut respirer, peut s'alimenter se régénérer.
Héraclès doit se débarrasser de l’ultime et immortelle tête de l’hydre. Le héros enterre cette tête, encore vibrante de sifflements, sous un gros rocher.

Point de rocher pour étouffer notre système capitaliste, mais, si nous cessons d'approvisionner ce monstre en carburant, nous pourrions, enfin le rendre inopérant et ce carburant c'est l'argent, la monnaie !

Alors je plonge et voici ma proposition d'action.

Cette stratégie est structurée autour de quatre phases
Phase 1. Est une phase préparatoire
Phase 2. Est une phase d'engagement individuel
Phase 3. Est une phase d'implication individuelle et de partage d'information
Phase 4. Est une phase d'action pour les objecteurs de conscience économiques.

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 La phase préparatoire

Cette phase préparatoire se compose de deux parties. Nous regarderons aujourd'hui les actions que chaque personne devrait poser si elle désire s'impliquer dans la démarche de changement de notre système monétaire actuel.

Phases préparatoires, partie-1

Toutes les actions que nous poserons pour compléter l'ensemble des actions de la phase préparatoire n'ont rien de révolutionnaire.
La première action à poser devrait d'ailleurs faire partie intégrante de la conduite de tous les consommateurs avertis. Elle consiste à prendre ou reprendre le contrôle de toutes opérations que peut effectuer automatiquement notre banque.
Plus spécifiquement je pense à tous ces paiements de factures que nous avons autorisées.
Électricité, gaz naturel, toutes vos cartes de crédit (Visa, Master-Card, American-Express, carte bleue, En route, etc.)
La seconde action consiste à effectuer une demande de marge de crédit bancaire pour ceux qui n'en ont pas ou une pour ceux qui en possèdent une augmentation maximale de cette marge de crédit. Nous devrions également mettre à jour notre carte de débit pour les guichets automatiques.
Comme vous pouvez le constater toujours rien de révolutionnaire.
Troisième action. Celle-ci porte sur les cartes de crédit. Je pense bien que tous possédons au moins une carte de crédit. Nous devrions compléter notre prise en main, avouez, avec une seule carte la mise ne sera pas très forte. Pour un vrai poker combien avons-nous en main ? Et si on veut avoir un vrai "fun", on va jouer à la belotte alors là ça prend une bonne main.
Ici, l'idée c'est d'effectuer, auprès de ces institutions, des demandes de cartes, plus vous pourrez en posséder mieux le "jeu" sera plaisant.
 À la fin de cette première partie, chacun d'entre nous devrait faire le bilan de son potentiel monétaire disponible.

À la semaine prochaine