jeudi 11 avril 2013

Une stratégie d'action



Jouons aux cartes.

Si les textes précédents étaient surtout de l'ordre de la réflexion, à compter d'aujourd'hui je pénètre dans le monde de l'action. Les prochains textes porteront uniquement sur la stratégie que nous, citoyens devrions adopter pour en finir avec la tête du monstre, l'hydre de Lerne.
Pour le plaisir, vous me permettrez de vous relater l'histoire, en fait un simple copier/coller avec Internet :

Lerne se trouve près d’Argos, contrée non seulement fertile, mais aussi sacrée, car c’est ici que Dionysos descendit au Tartare. C’est donc dans cette région, célèbre pour ses rites nocturnes, que doit se rendre Héraclès pour sa seconde épreuve ; cette dernière consiste à débarrasser la population d’une bête terrifiante qui répand un venin si toxique que son haleine ou son odeur seule suffisent à empoisonner les mortels : l’hydre de Lerne, monstre au corps de crustacé (de dragon ou de chien selon les sources) à qui l’on attribue de 5 à 100 têtes dont l’une est immortelle. Son repaire se trouve dans le marais de Lerne, tourbière sans fond dans laquelle disparaissent de nombreux téméraires… Guidé par son neveu Iolas, Héraclès arrive dans la région désolée de Lerne. Ne voyant ni âme qui vive, il contraint le monstre à sortir de son antre en décochant des flèches enflammées sur les roseaux avoisinants ; effrayée par les flammes, la bête surgit de sous un platane. Héraclès se lance vers l’hydre, sa massue en main, et retenant son souffle. Mais tandis que s’enroule la queue de la bête le long de sa jambe, le héros s’aperçoit avec horreur que pour chaque tête qu’il écrasait, deux ou trois repoussaient. Enragé par ce phénomène et pincé au pied par un énorme crabe venu porter secours à l’hydre, Héraclès demande le renfort d'Iolas ; ce dernier trouve rapidement une solution : pour empêcher que les têtes ne repoussent, il suffit de brûler les blessures au fur et à mesure qu’on les coupe. Il embrase alors la forêt avoisinante afin d’y recueillir des brandons ardents. À partir de ce moment les deux hommes joignent leurs forces : Héraclès s’arme d’une serpe d’or et tranche de sa force légendaire les innombrables têtes tandis que son neveu cautérise de ses tisons les chairs ensanglantées évitant ainsi qu’elles se régénèrent… Il reste alors à se débarrasser de l’ultime et immortelle tête de l’hydre que le héros frappe avec la même rage qu’antérieurement et qu’il enterre au plus vite, encore vibrante de sifflements perçants, sous un gros rocher. On raconte que, de nos jours, on peut encore entendre les terribles grondements de l’impérissable crâne envahir la contrée de Lerne.

Pourquoi je vous raconte cette vieille histoire ? Parce que dans le Mémoire pour une révolution, j'ai déjà écrit :

«J'ai l'impression que cette description rejoint fort bien notre ennemi. Un monstre capable de se régénérer sans cesse. Un monstre qui prend sans cesse de la vigueur. J'ai bien écrit ennemi et je le nomme capitalisme. Le système capitaliste ne peut être décrit par aucun autre mot "ennemi".
Nous sommes-nous devant un monstre moderne dont l'objectif est de devenir processeur de la richesse du monde, qu'importent les conséquences pour la planète pour l'humanité. Tel le cancer, il bouffe l'organisme sur lequel il vit. Nous sommes-nous devant un monstre moderne dont l'objectif est de devenir processeur de la richesse du monde, qu'importent les conséquences pour la planète pour l'humanité. Tel le cancer, il bouffe l'organisme sur lequel il vit. Nous devons le détruire si nous voulons survivre».

Avec sa dernière tête l'hydre de Lerne peut vivre, peut respirer, peut s'alimenter se régénérer.
Héraclès doit se débarrasser de l’ultime et immortelle tête de l’hydre. Le héros enterre cette tête, encore vibrante de sifflements, sous un gros rocher.

Point de rocher pour étouffer notre système capitaliste, mais, si nous cessons d'approvisionner ce monstre en carburant, nous pourrions, enfin le rendre inopérant et ce carburant c'est l'argent, la monnaie !

Alors je plonge et voici ma proposition d'action.

Cette stratégie est structurée autour de quatre phases
Phase 1. Est une phase préparatoire
Phase 2. Est une phase d'engagement individuel
Phase 3. Est une phase d'implication individuelle et de partage d'information
Phase 4. Est une phase d'action pour les objecteurs de conscience économiques.

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 La phase préparatoire

Cette phase préparatoire se compose de deux parties. Nous regarderons aujourd'hui les actions que chaque personne devrait poser si elle désire s'impliquer dans la démarche de changement de notre système monétaire actuel.

Phases préparatoires, partie-1

Toutes les actions que nous poserons pour compléter l'ensemble des actions de la phase préparatoire n'ont rien de révolutionnaire.
La première action à poser devrait d'ailleurs faire partie intégrante de la conduite de tous les consommateurs avertis. Elle consiste à prendre ou reprendre le contrôle de toutes opérations que peut effectuer automatiquement notre banque.
Plus spécifiquement je pense à tous ces paiements de factures que nous avons autorisées.
Électricité, gaz naturel, toutes vos cartes de crédit (Visa, Master-Card, American-Express, carte bleue, En route, etc.)
La seconde action consiste à effectuer une demande de marge de crédit bancaire pour ceux qui n'en ont pas ou une pour ceux qui en possèdent une augmentation maximale de cette marge de crédit. Nous devrions également mettre à jour notre carte de débit pour les guichets automatiques.
Comme vous pouvez le constater toujours rien de révolutionnaire.
Troisième action. Celle-ci porte sur les cartes de crédit. Je pense bien que tous possédons au moins une carte de crédit. Nous devrions compléter notre prise en main, avouez, avec une seule carte la mise ne sera pas très forte. Pour un vrai poker combien avons-nous en main ? Et si on veut avoir un vrai "fun", on va jouer à la belotte alors là ça prend une bonne main.
Ici, l'idée c'est d'effectuer, auprès de ces institutions, des demandes de cartes, plus vous pourrez en posséder mieux le "jeu" sera plaisant.
 À la fin de cette première partie, chacun d'entre nous devrait faire le bilan de son potentiel monétaire disponible.

À la semaine prochaine

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